Nos Services
Solutions podologiques complètes
Le pied est l'organe trop souvent oublié du corps humain.
C'est pourquoi, grâce à ce site, je souhaite rendre au pied toutes ses lettres de noblesses.
Depuis que l'homme s'est redressé, il est devenu un "bipède".
A ce titre, le pied a de nombreuses fonctions et bien souvent des fonctions complexes :
- Nous déplacer
- Nous équilibrer
- Nous propulser
- Amortir chaque pas ou foulée au contact du sol
- S'adapter aux différents terrains
C'est l'ensemble de ces nombreuses fonctions, se répétant inlassablement tout au long de notre vie, qui en font une véritable merveille technologique.
Le saviez-vous ?
Chacun de nos pieds se compose de :
- 26 os
- 16 articulations
- 13 muscles intrinsèques et 10 muscles extrinsèques
- et différents capteurs, nécessaires à notre équilibre
Bref, rien ne semble avoir été laissé au hasard dans cette indispensable mécanique.
Quand tous les paramètres de notre corps sont fonctionnels, peu de douleurs surviennent.
Mais lorsqu'un trouble statique et/ou postural s'installe, très rapidement la pathologie prend le dessus.
La célèbre citation du philosophe, Jean-Jacques Rousseau résume parfaitement ce point : "Quand le corps va bien, il obéit. Mais quand il va mal, il commande."
Le podologue constate souvent que l'ennemi moderne du pied est, dans bien des cas, la chaussure : trop serrée, trop haute, trop plate, trop souple... Une chaussure, mal adaptée, peut, à elle seule, entraîner des conflits de type frottement (ampoule, cor), cisaillement, compression, apparition et/ou aggravation d'un trouble statique.
Podologie Générale
Soins et traitements podologiques pour tous
Posturologie
Analyse et correction posturale
Podologie du Sport
Solutions adaptées aux sportifs
Podologie pédiatrique
Traitements spécifiques pour enfants - F.A.Q.
Pédicurie
Soins cutanés et unguéaux.
Podologie Générale
Notre mission
Agir sur les troubles mécaniques et fonctionnels du corps, qu'ils soient liés à :
- La morphologie : pieds pronateurs, genu valgum, bascule du bassin, scoliose...
- L'âge : usure articulaire, affaissement de la voûte plantaire...
- Les habitudes de vie : chaussures inadaptées, station debout prolongée, gestes répétitifs sportifs...
Pathologies prises en charge
- Douleurs : épine calcanéenne, métatarsalgies, tendinopathie du moyen-fessier, syndrôme de l'essuie-glace...
- Déformations : hallux valgus, orteils en griffe, Genu Valgum, scoliose...
- Troubles de l'appui et hyperkératose (cors, durillons)...
- Inconfort chronique : ampoules, ongles incarnés...
Nos solutions
- Semelles orthopédiques sur mesure (thermoformées, 3D)
- Soins préventifs et conseils personnalisés
- Thérapie manuelle, tapping...
Des pieds en bonne santé, c'est la base d'un corps équilibré.
Quand consulter ?
- Douleur dans les membres inférieurs ou sur la colonne vertébrale
- Usure asymétrique des chaussures
- Déformations du pied, du genou, du dos...
Pourquoi nous choisir ?
- Expertise ciblée en pathologies courantes
- Matériaux innovants et confortables
- Prévention active et suivi personnalisé
Évaluation podologique : blocages, entrées et préférences naturelles
Lors d’un bilan podologique, plusieurs facteurs influencent la posture et les appuis du patient. Parmi eux, l’analyse des blocages articulaires, des entrées sensorielles et des préférences naturelles permet d’identifier les déséquilibres et d’optimiser la prise en charge.
1. Les blocages articulaires : restrictions et compensations
Le corps s’adapte en permanence aux contraintes mécaniques. Lorsqu’une articulation perd de sa mobilité, d’autres structures compensent, pouvant entraîner des douleurs ou des déséquilibres posturaux. Le podologue teste la mobilité des pieds à la tête pour repérer d’éventuels blocages. Ces derniers peuvent être :
- Articulaires : restriction d’amplitude au niveau de l’arrière-pied, du médio-pied ou des orteils.
- Musculaires : tension excessive d’un groupe musculaire entraînant une limitation du mouvement.
- Fasciaux : adhérences au niveau des fascias influençant la posture et les appuis.
Un blocage, s’il n’est pas identifié, peut provoquer une mauvaise répartition des charges et des douleurs à distance (genoux, hanches, dos).
2. Les entrées sensorielles : perception et adaptation
Le maintien de l’équilibre repose sur l’intégration de plusieurs entrées sensorielles :
- L’entrée podale : les récepteurs sous les pieds captent les informations sur le sol et influencent les ajustements posturaux. Une mauvaise perception plantaire peut entraîner une instabilité et une surcharge sur certaines zones d’appui.
- L’entrée visuelle : la vision joue un rôle majeur dans la posture. Un défaut visuel mal compensé peut modifier l’axe de la tête et générer des adaptations posturales.
- L’entrée vestibulaire : l’oreille interne régule l’équilibre et l’orientation spatiale. Une perturbation vestibulaire peut induire des déséquilibres posturaux compensés au niveau des appuis.
Le podologue évalue ces différentes entrées pour identifier d’éventuels désajustements et proposer des corrections adaptées.
3. Les préférences naturelles : tendances d’appui et posture spontanée
Chaque individu a une tendance naturelle à se positionner et à répartir ses appuis d’une certaine manière. Le podologue observe :
- Si le patient est plutôt en appui sur l’avant-pied ou sur l’arrière-pied, influençant la posture et l’usure des chaussures.
- Une possible latéralisation, où un pied supporte plus de charge que l’autre, pouvant générer des déséquilibres musculaires.
- Des adaptations posturales liées à une ancienne blessure ou à un schéma moteur acquis.
En fonction de ces observations, le podologue ajuste sa prise en charge pour favoriser une répartition des appuis plus équilibrée et limiter les contraintes excessives sur certaines zones du corps.
Podologie du Sport
Le podologue du sport a un champ d'action allant du sportif occasionnel au sportif professionnel.
En dehors de tout trouble statique, les répercussions sur le pied et le membre inférieur seront différentes selon le type de sport et le type de sol.
En effet, au cours d'une activité sportive dite uni-directionnel - comme par exemple le footing - le pied a une action d'amorti, d'équilibre, et de propulsion qui n'est pas identique à celle que l'on observe dans le cadre d'un sport multidirectionnel (par exemple, le football).
De plus, pour un même sport selon la qualité du sol, les contraintes et les mouvements du pied seront différents.
Si l'on rajoute à cela des troubles statiques du pied (valgus/pronation ou varus/supination) associés à des troubles de torsion du membre inférieur, il est fréquent de voir apparaître des pathologies et des douleurs.
En résumé, un trouble statique associé à un type de sport exercé régulièrement (répétition d'un geste) sur un terrain plus ou moins adapté peut entraîner une pathologie.
Les orthèses plantaires
Dans le cadre d'une activité sportive, les orthèses seront idéalement thermoformées, permettant ainsi d'offrir plus de confort et de résistance.
Ces orthèses sont réalisées sur mesure. Elles sont amovibles. Elles viennent bien souvent en remplacement de la semelle de propreté pour un encombrement minime dans la chaussure.
Ces orthèses permettent de prendre en compte les contraintes suivantes :
- La pathologie
- Le type de terrain
- La chaussure
- La fréquence du sport
- Le poids du patient
ATTENTION : En aucune façon, l'orthèse plantaire ne peut se substituer aux traitements médicaux, de kinésithérapie et d'ostéopathie.
En effet il est essentiel de rappeler que la réussite d'un traitement résulte souvent d'une complémentarité entre les différents thérapeutes.
Différentes pathologies sportives
Pathologies pouvant être prises en charge à l'aide d'orthèses plantaires :
Le pied
- Fracture de fatigue
- Epine calcanéenne (Entésopathie calcanéenne)
- Myo-aponévrosite plantaire
- Sub-luxation du deuxième rayon
- Syndrome de Morton
- Tendinopathie : tendinite d'Achille, du Tibial Antérieur, du Tibial Postérieur
Membres inférieurs
- Périostite tibiale
- Syndrome fémoro-patellaire
- Syndrome de l'essuie-glace
- Compression du compartiment interne ou externe du genou, avec ou sans atteinte des ménisques
Bassin et colonne vertébrale
- Pubalgie
- Douleurs des sacro-iliaques
- Lombalgies
- Dorsalgies
- Cervicalgies
- Tendinopathie du Moyen Fessier
Peaux et ongles
- Phlyctènes (ampoules)
- Hypersudation
- Mycoses cutanées et/ou unguéale
- Ongles incarnés
- Hématomes sous-unguéaux
Pédicurie
C'est le traitement des affections épidermiques et unguéales du pied.
Exemples d'affections traitées
- Ongle incarné
- Cor
- Durillon
- Phlyctène
- Mycose cutanée et unguéale
- Hyperhydrose (transpiration excessive)
- Hématome sous-unguéal
Cas particulier : Le diabète
Certaines maladies, comme le diabète et l'artérite, ont des répercussions sur le pied.
Depuis Juillet 2008, la Sécurité Sociale prend en charge 4 à 6 consultations de pédicurie par an, pour les diabétiques de grade 2 et 3. Ceci, afin de limiter les risques du pied diabétique.
Fait important : Chaque année environ 12.000 cas d'amputations au niveau du pied sont recensés chez les diabétiques.
Reconnaissance et perspectives
Cette nouvelle mesure prise par la Sécurité Sociale constitue une avancée très appréciable dans la reconnaissance des bienfaits de la pédicurie médicale.
Il est à espérer que cette démarche ne s'arrête pas là et soit élargie à d'autres affections à longue durée, comme par exemple la polyarthrite, l'artérite. En effet, les pathologies du pied devraient être traitées de la même façon que toute autre pathologie du corps.
Posturologie
Pour s'équilibrer, notre corps contient de nombreux capteurs situés à différents endroits.
Les principaux se situent au niveau de l'œil, du vestibule et du pied.
Le pied est un référentiel à part entière pour participer à l'équilibration de l'homme debout.
Si un seul de ces capteurs dysfonctionne, les autres référentiels vont s'adapter.
Exemple : un trouble de la vision sera compensé par l'oreille interne et/ou le pied.
Une posture non physiologique peut persister et entraîner des douleurs articulaires et/ou musculaires.
Les capteurs du pied
Sur la peau
Ils sont sensibles à la pression, la torsion, l'étirement, le mouvement et la vitesse de déplacement du corps.
Il convient donc d'éviter toute source de douleur au niveau du pied pour ne pas entraîner une modification de la marche (consciente ou inconsciente).
Ainsi, tout cor, durillon, verrue ou cicatrice plantaire, peuvent avoir une influence significative sur notre équilibre, c'est à dire notre régulation posturale.
Sur les articulations
Ils se situent dans ou autour des articulations (capsule,ligament).
Ils sont sensibles à l'étirement.
Sur les muscles
Ils se situent sur les corps musculaires et les tendons.
Ils sont sensibles à la contraction et à l'étirement.
Il y a bien sur une interaction entre ces différents capteurs pour permettre d'obtenir un juste équilibre.
Traitement
Le traitement d'un syndrome de déficience postural (SDP) implique donc une collaboration entre les différents spécialistes médicaux ou paramédicaux des zones ci-dessus développées, permettant d'une part de rechercher l'entrée/capteur responsable du trouble postural et d'autre part ses répercussions sur le reste du corps :
Ophtalmologiste et Orthoptiste
Traitent et améliorent les troubles de la vision et des muscles occulomoteurs.
ORL
Traite les troubles de l'oreille interne.
Dentiste et Orthodontiste
Traitent les troubles de l'occlusion responsables d'un SDP.
Travaille sur l'occlusion en cas de douleur ou craquement au niveau de la mâchoire. En effet, une bonne occlusion est indispensable au maintien de notre verticalité.
Ostéopathe
Harmonisation et déblocage articulaire.
Tout blocage articulaire peut entraîner un dysfonctionnement à distance.
Podologue
A l'aide d'orthèses plantaires, et après différents tests posturaux, afin de déceler le ou les capteurs responsables du SDP, le podologue cherchera à rééquilibrer les déviations du corps dans les 3 plans de l'espace.
Podologie pédiatrique
Les réflexes primitifs en podologie pédiatrique
Les réflexes primitifs sont des mouvements automatiques présents dès la naissance, essentiels au développement moteur du nourrisson. En podologie pédiatrique, leur persistance ou leur intégration incomplète peut perturber la posture, la marche et les appuis du jeune enfant.
Le podologue évalue ces réflexes – comme le réflexe de Babinski ou le réflexe de grasping plantaire – afin de détecter d’éventuels déséquilibres. Une intégration inadaptée peut entraîner des troubles de l’équilibre, des tensions musculaires ou des compensations posturales. Grâce à des exercices spécifiques et à des corrections adaptées, il aide l’enfant à retrouver une posture plus harmonieuse et à favoriser un développement moteur optimal.
Maladies de croissance
On les appelle aussi OSTÉOCHONDROSES, APOPHYSITES, OU OSTÉOCHONDRITES.
Elles surviennent à la suite d'un surmenage mécanique, sur des zones de croissance chez l'enfant et le jeune adolescent (8-12 ans).
En effet, des sollicitations répétées, (souvent dans le cadre d'un sport) chez un enfant qui a des troubles statiques, entraînent sur les points d'ossifications, encore fragiles, des douleurs.
Ces douleurs disparaissent plus ou moins au repos et réapparaissent à l'effort. Même au repos, ces zones restent sensibles et douloureuses à la palpation.
Maladies de croissance aux membres inférieurs
- Tête du deuxième métatarsien : maladie de Freiberg
- Scaphoïde tarsien : maladie de Kehler-Mouchet
- Talon : Maladie de Sever
- Tubérosité tibiale antérieure : Maladie de Osgood-Shlatter
- Pointe de la rotule : Maladie de Sinding-Larsen-Johanson
Traitement
En général, la correction du trouble statique, à l'aide d'orthèses plantaires, suffit à éliminer la douleur.
Si la douleur persiste, il est recommandé de faire une pause dans l'activité sportive pour une durée d'au moins un mois.
Je déconseille toutefois un arrêt total du sport, et ce pour le bien-être physique et psychologique de l'enfant (et donc des parents !). Si les entraînements ne sont pas douloureux avec les orthèses plantaires, laissez votre enfant y participer.
Questions fréquentes
Avant d'apporter des développements sur les maladies de croissance, je vais m'efforcer de répondre aux questions qui me sont fréquemment posées par les patients en cabinet.
Lorsqu'un enfant a simplement le pied plat (sans pronation c'est à dire valgus), sans que cela s'accompagne de douleur ou de chute fréquente, il n'y a rien à faire. Une visite annuelle de contrôle suffit.
En effet, aucune semelle ne peut "creuser" un pied plat. En réalité, ce sont les différentes phases de la croissance qui permettent au pied de se creuser naturellement. Autrement dit, si l'enfant a dans son code génétique un pied plat, il le gardera. De la même façon, qu'il conservera sa couleur de cheveux, d'yeux...
Enfin, la plupart des enfants ont un aspect de pied plat, cela s'explique par le fait que leur pied comporte plus de tissu cutané et de tissu adipeux. Pour autant, leurs os et leurs articulations de pied sont bien positionnés, sous réserve bien évidemment d'un terrain héréditaire favorable.
A contrario, même si l'enfant n'a pas de douleurs, et/ou ne tombe pas fréquemment, il est nécessaire de consulter si l'on constate que l'arrière de son pied part en valgus (pronation - chute du pied à l'intérieur), ou que les genoux se touchent.
En effet, un pied valgus qui apparaît dès que l'enfant commence à marcher doit être pris en charge, car il peut avoir des conséquences sur la croissance, puis plus tard, sur les genoux, les hanches et le dos.
Il ne sert à rien d'attendre plusieurs années : on entend souvent dire, même dans le milieu médical, que ce problème devrait s'arranger avec la croissance. Si c'est exact pour le pied plat, c'est bien souvent erroné pour le pied valgus.
Autrement dit, même si un pied valgus ne peut être totalement redressé, il reste toutefois possible de limiter l'aggravation et les conséquences d'un tel pied (douleur, déformation des membres inférieurs).
L'âge dit "moyen" de la marche est aux environs de 15 mois, avec une fourchette allant de 9 mois jusqu'à 24 mois. C'est pourquoi, si votre enfant a 18 mois et semble être en bonne santé, mais ne semble pas décidé à marcher : Pas d'inquiétude ! Chaque enfant a son rythme...
Surtout pas ! Nous ne le dirons jamais assez ! Une chaussure utilisée conserve la déformation faite par l'enfant.
Autrement même si la chaussure vous apparaît comme quasi-neuve, elle ne l'est pas, et garde une empreinte suffisante de son précédent propriétaire pour provoquer ou majorer une déformation chez le petit frère ou la petite sœur.
Ne pas attendre ! En effet, les enfants, au contraire des adultes, ont la chance de pouvoir être corrigés de cette malposition à l'aide d'orthoplastie (orthèse souple en silicone).
Jusqu'à environ 7 ans, la torsion du fémur en interne amène le pied en dedans.
Néanmoins, dès l'âge de 5-6 ans, la torsion du fémur doit progressivement se faire vers l'extérieur.
Remarque : Si votre enfant marche tellement en dedans qu'il en arrive à tomber en "s'accrochant" les pieds entre eux, il est possible de réaliser des semelles de "détorsion" pour lui permettre d'ouvrir son pied vers l'extérieur.
Oui, car un enfant, même s'il sait marcher, n'a pas totalement acquis sa locomotion. Des gestes multidirectionnels (comme un enfant sait le faire) entraîneront un frottement du haut de la chaussure contre le sol.
Par contre, une chaussure usée au niveau de la partie interne du talon et avachie vers l'intérieur au niveau du contrefort postérieur n'est pas une usure normale.
- Semelle anti-dérapante pas trop épaisse pour bien "sentir" le sol
- Contrefort postérieur rigide
- Cuir souple
- Bout de la chaussure large et renforcé
- Fermeture par lacet ou scratch (velcro)
L'idéal est de couper les ongles "carrés" et "démousser" les coins avec une lime à ongle en carton (peu agressive), et ce, même si les ongles semblent s'incarner.
En effet, si l'on dégage les côtés de l'ongle, la peau risque de remonter encore plus. Ainsi, lors de sa repousse, l'ongle se trouvera plus rapidement gêné, ce qui favorisera l'installation d'un cercle vicieux.
